Ce contenu a été initialement présenté dans la newsletter du 6 décembre 2023 disponible ici : Accepter l’échec
Il y a quelques semaines, j'ai entamé la conversation sur le fait que nous ne parlons en quelque sorte que d'échec. Et puis je vous ai demandé de m'aider à comprendre pourquoi nous sommes si méfiants à ce sujet. Nous sommes à l’aise pour parler d’échec à un niveau élevé lorsqu’il existe une solution claire. Mais nous ne dépassons pas ce niveau superficiel.
Vous avez réussi. Vous avez répondu. J'ai entendu des thèmes très forts : le manque de contrôle, l'ego, le manque de conscience de soi, la perception de compétence et l'exposition de faiblesses. Examinons chacun d'entre eux et voyons si nous ne pouvons pas trouver des solutions.
Manque de contrôle
Nous aimons nous sentir en contrôle de notre carrière, de notre entreprise et de notre vie. Admettre l’échec, c’est comme admettre que tout n’est pas en notre pouvoir. Mais voici le piège : l'échec est souvent le moment où l'on apprend les leçons les plus précieuses. C'est là que nous trouvons la résilience nécessaire pour nous adapter et innover. Accepter l’échec signifie adopter la croissance, et la croissance est rarement sous notre contrôle total. Commençons par reconnaître que nous n’avons pas autant de contrôle que nous le pensons.
Ego
Même la personne la plus humble a un ego. Notre ego peut être fragile. Admettre l’échec peut donner l’impression d’admettre la défaite. Admettre la défaite peut nuire directement à notre estime de soi. Mais il y a une force incroyable dans la vulnérabilité. Un super pouvoir. Être honnête au sujet de nos lacunes ne diminue pas nos réalisations ; cela les humanise. À l’ère de l’IA générative, il est nécessaire d’être encore plus humain. Nous pouvons être fiers de nos réalisations et admettre nos erreurs. Ils ne s’excluent pas mutuellement.
Manque de conscience de soi
Parfois, nous ne parlons pas d’échec simplement parce que nous ne le reconnaissons pas. Dans le monde des affaires et de l'analyse, ou même dans nos propres vies bien remplies, prendre du recul pour réfléchir n'est pas toujours une priorité. Une réflexion personnelle régulière est cruciale. C’est difficile à faire et encore plus difficile à prendre. Une bonne première étape consiste à tenir un journal. Personne ne vous demande d'écrire un roman. Vous n'avez même pas besoin d'un journal physique. Prenez cinq minutes à la fin de chaque journée et reconnaissez ce qui s'est bien passé et ce qui n'a pas fonctionné. Au fil du temps, vous serez en mesure d'approfondir les choses qui n'ont pas fonctionné, car elles occuperont davantage votre esprit. Ne manquez pas les occasions d’apprendre parce que vous n’y prêtez pas attention.
Perception de la compétence
Nous craignons souvent qu’admettre notre échec nous fasse paraître incompétents. Être jugé, ça fait peur. Être jugé par nos pairs est encore plus effrayant. Mais faire semblant d’être infaillible, ce n’est que faire semblant. Nous échouons tous. La véritable compétence inclut la capacité d’apprendre de ses erreurs et le courage d’en discuter ouvertement. Cette transparence favorise une culture de confiance et d’amélioration continue, tant en nous-mêmes qu’au sein de nos équipes.
Exposition de la faiblesse
Il existe une idée fausse très répandue selon laquelle reconnaître un échec équivaut à montrer une faiblesse. J'ai vu des équipes et du personnel essayer de cacher des erreurs par peur d'être révélées. Vous pouvez probablement deviner ce qui s'est passé. Au lieu de s’attaquer au problème, celui-ci n’a fait que s’aggraver et s’approfondir. J'admets qu'il faut beaucoup de force pour dire : « J'ai fait une erreur, mais voici ce que je fais à ce sujet. » Mais c’est là la clé, tant qu’on propose une solution, bonne ou mauvaise, les gens oublient très vite cet échec. La plupart d’entre nous sont impatients d’avancer et de faire avancer les choses. Vous avez échoué? Ok, quelle est la prochaine étape ?
Utiliser l’échec comme tremplin
En parlant de faire avancer les choses, changeons collectivement notre état d’esprit. L’échec n’est pas le contraire du succès ; ça en fait partie. Lorsque nous parlons de nos échecs, nous créons une culture qui valorise l’apprentissage et la résilience plutôt que la perfection. Nous permettons la transparence et la confiance. Nous créons un espace où nous grandissons, non seulement en tant que professionnels mais aussi en tant qu'individus.
Le chemin du succès commence par les leçons de nos échecs. Acceptez-le, apprenez-en et, surtout, parlez-en. Vous découvrirez rapidement que vous n'êtes pas seul !
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